Plongez-vous dans l’univers du cinéma et des jeux vidéo. Si éloigné il y a quelques années, le jeu vidéo et le cinéma deviennent fusionnels. Ici vous trouverez des idées de films adaptés du jeu vidéo et de jeu vidéo inspirés de films. Bonne lecture :
TOP 20 des jeux vidéo inspirés de films
Dans l’industrie vidéoludique, adapter un long-métrage rime souvent avec ratage. Les classements regorgent de titres plus mauvais les uns que les autres : Total Recall, Catwoman, Batman Forever, Aliens : Colonial Marines, E.T. the Extra-Terrestrial, Street Fighter : The Movie, etc. Heureusement, des chefs-d’œuvre parviennent à réinterpréter leur univers d’origine sur console et PC. Se réconcilier, manette en main, avec le septième art passe par la découverte de ces expériences surprenantes ! Basé sur l’userscore de Metacritic, voici notre top 20 des meilleurs jeux vidéo tirés de films à succès.
20. Dune 2000
En 1992, Cryo Interactive (Commander Blood, Virus, Atlantis) édite Dune. Il dévoile une histoire proche des romans de Franck Herbert, mais reprend l’esthétique du Dune de David Lynch. Virgin Interactive propose une suite la même année : Dune 2 : La Bataille d’Arrakis. Salués par la critique, ses cinématiques en live action, ses mécaniques novatrices et son vaste choix d’unités popularisent le genre des RTS.
Six ans plus tard, Westwood Studios (Command and Conquer, The Legend of Kyrandia, Blade Runner) s’associe à Intelligent Games pour produire un remake. L’heure est venue de retourner sur Arrakis ! Outre sa 3D isométrique, Dune 2000 apporte quelques innovations remarquées : une narration plus immersive, de nouvelles factions, un mode multijoueur retravaillé, etc. Sa moyenne de 8,4 sur Metacritic en fait un incontournable !
L’année suivante, Empereur : La Bataille pour Dune de Westwood Studiosclôt la trilogie. Il s’étend au-delà du scénario de David Lynch et adapte la suite des événements des livres. Dune, Dune 2 : La Bataille d’Arrakis, Dune 2000 et Empereur : La Bataille pour Dunesont tous disponibles gratuitement en abandonware.
19. Buffy contre les vampires : Chaos Bleeds
En 1997, Joss Whedon (Firefly, Avengers, Marvel : Les Agents du SHIELD) lance Buffy contre les vampires. Entre comédie dramatique, horreur et romance, il gagne rapidement le cœur du public. L’univers étendu de la jeune lycéenne s’étoffe : romans, comics, et bien sûr, jeux vidéo ! Après trois opus corrects, Buffy contre les vampires : Chaos Bleeds sort en 2003 sur PlayStation 2, Xbox et GameCube.
La création d’Eurocom (James Bond Junior, Harry Potter et la Chambre des secrets, Batman Begins) se situe cinq ans après le début de la série télévisée à succès. D’ailleurs d’autres séries inspirées du jeu vidéo sont disponibles sur les plateformes de streaming. Buffy y affronte l’ultime incarnation du diable : le premier. Tout au long de l’aventure, elle combat des hordes de vampires, de zombies, de démons et autres monstres iconiques. Ce beat them all nerveux se prend en main facilement. Pour plus de diversité, six personnages peuvent être incarnés : Buffy, Willow, Alex, Faith, Spike ou Sid.
Buffy contre les vampires : Chaos Bleeds se révèle étonnamment fidèle à la série. Des graphismes convenables pour l’époque, soutenus par une musique similaire à celle de l’œuvre originale, restituent l’ambiance voulue par Joss Whedon. Sans être exceptionnel, le titre reste très apprécié des fans de la chasseuse. La critique lui décerne 75 % d’avis favorables.
18. Alien Isolation
Après le dramatique FPS Alien : Colonial Marines de Gearbox Sofware (Borderlands, Duke Nukem Forever, Battleborn), l’avenir de la saga cinématographique dans le jeu vidéo semble compromis. En 2013, Creative Assembly (Total War, Stormrise, Viking : Battle for Asgard) débarque pourtant avec Alien Isolation sur PC, PlayStation, Xbox et Switch.
Plus proche des films, le survival horror mise sur une atmosphère oppressante. Son histoire originale se déroule quinze ans après les événements du Alien de Ridley Scott. La boite noire de l’USCSS Nostromo vient alors d’être retrouvée ! Informée par un synthétique de la Weyland-Yutani, la jeune Amanda Ripley monte à bord de l’USCSS Torrens et se lance sur les traces de sa mère.
Le gameplay repose sur l’infiltration. Le joueur doit mener l’enquête et survivre à la menace omniprésente des Xénomorphes. L’ambiance sonore, la direction artistique et l’intelligence artificielle créent un sentiment d’angoisse permanent.
Approuvé par la presse, le titre reçoit de nombreux prix. PC Gamer, GamesRadar+, Rock, Paper, Shotgun, New Statesman et Kotaku le sacrent meilleur jeu d’horreur de l’année ! Il récolte une moyenne de 85 % d’opinions positives sur Metacritic. Les joueurs ne s’y trompent pas non plus : ils lui accordent un userscore de 8,5 !
Deux DLC complémentaires prolongent l’expérience en proposant d’incarner Ellen Ripley. Malheureusement, son genre horrifique limite son impact auprès du grand public. Ses ventes sont décevantes. Après avoir annoncé une possible suite, Creative Assembly abandonne finalement le projet.
17. Le Seigneur des anneaux : Le Retour du roi
La Terre du Milieu bénéficie d’une grande attention des studios de développement. Les fans profitent d’opus excellents aux styles diversifiés. Avec son userscore de 8,6, Le Seigneur des anneaux : Le Retour du roi s’impose comme le meilleur d’entre tous !
Édité par Electronic Arts, il conclut la trilogie en 2003 sur PC, Mac, PlayStation 2, GameCube et Xbox. Ce beat them all aux nuances RPG suit fidèlement la trame narrative de Peter Jackson. Par rapport au Seigneur des anneaux : Les Deux Tours, il s’enrichit d’un environnement plus interactif, de cinématiques dynamiques et d’un mode coopératif. Ses animations soignées exploitent des graphismes à la pointe pour l’époque. La narration de Ian McKellen, le sound design et le système de combat offrent des affrontements épiques ! Pour autant, le jeu n’est pas exempt de défauts, le plus dramatique étant sa caméra qui… fait sa vie.
Comme dans le film, le scénario se divise en trois arcs :
- Gandalf qui voyage en Isengard et à Minas Tirith ;
- Aragorn, Legolas et Gimli qui combattent contre le Roi-Sorcier d’Angmar ;
- Frodon, Sam et Gollum qui traversent les terres du Mordor jusqu’à la montagne du Destin.
Après la quête principale, Faramir, Merry, Pipin, et même Sméagol, se joignent au groupe et apportent une rejouabilité supplémentaire.
À son époque, Le Seigneur des anneaux : Le Retour du roi est considéré comme l’une des meilleures adaptations de long-métrage. Les journalistes lui attribuent 85 % d’opinions favorables sur Metacritic.
Vous en voulez encore ? L’univers de Tolkien est riche de contenus :
- Le Seigneur des anneaux : La Bataille pour la Terre du Milieu pour les férus de stratégie, noté 8,6 ;
- le MMO Le Seigneur des anneaux Online, noté 8,0 ;
- Le Seigneur des anneaux : Le Tiers- ge et ses mécaniques RPG, notés 8,0 ;
- La Terre du Milieu : L’Ombre du Mordor en monde ouvert, noté 7,9.
16. South Park : Le Bâton de la vérité
South Park : Le Bâton de la vérité se présente comme un épisode à part entière de la série populaire de Matt Stone et de Trey Parker. À travers ce jeu, développé avec brio par Obsidian Entertainment (Fallout : New Vegas, Pillard of Eternity, Tyranny, The Outer World), les deux compères nous offrent une écriture hilarante.
Le titre déroule une aventure inédite où un nouvel habitant de South Park, vous, rencontre les personnages emblématiques du show TV américain. Après avoir croisé l’elfe Butters, Connard (c’est votre nom) intègre l’armée du Grand Mage Cartman. Il doit alors batailler pour retrouver le Bâton de la vérité.
South Park : Le Bâton de la vérité s’inspire des RPG à l’ancienne. Entre chaque combat au tour par tour, vous obtenez de nouveaux sorts et compétences dans un système de niveaux bien pensé. Vous composez ainsi votre propre archétype à partir de quatre classes jouables : le voleur, le mage, le guerrier ou le juif. Malgré son PEGI 18, sept scènes sont censurées sur console.
La presse, quasi unanime, lui délivre 85 % d’opinions favorables sur Metacritic. Ce bon accueil motive Ubisoft à reprendre le projet. L’éditeur remplace Obsidian et confie la réalisation d’une suite à ses studios internes. En 2017, South Park : L’Annale du destin déçoit. Il ne propose aucune nouveauté. Il recycle ses textures et ses idées. Son userscore chute à 7,8.
15. The Chronicles of Riddick : Escape from Butcher Bay
Conçu par Starbreeze Studios (Payday), The Chronicles of Riddick : Escape from Butcher Bay surprend. Il reprend les bases de l’univers cinématographique des Chroniques de Riddick, mais ne se contente pas de l’adapter. Le petit studio fait preuve d’ambition ! Son moteur de jeu impeccable rivalise avec les mastodontes de l’époque, tels Half Life 2, Farcry ou Doom 3.
Entre infiltrations et combats à l’arme à feu, le shooter opte pour une progression en couloir. Son action rythmée et immersive retranscrit parfaitement l’ambiance du film éponyme de Vin Diesel. Le choix de la discrétion et l’approche stratégique des gun fight tranchent radicalement avec les productions de son temps.
Apprécié avant tout pour l’excellence de son gameplay, The Chronicles of Riddick : Escape from Butcher Bay révolutionne les shooters. Les journalistes spécialisés adorent son invitation à la furtivité. Il est une véritable bouffée d’air frais et récolte 90 % d’opinions positives.
14. L’Étrange Noël de monsieur Jack : La Revanche d’Oogie
Dernière création du Capcom Production Studio 3 (Resident Evil 2, Mega Man Xtrem, Dino Crisis 3) L’Étrange Noël de monsieur Jack : La Revanche d’Oogie mise sur une direction artistique somptueuse. Le titre transpire le respect pour l’œuvre originale. Soutenu par la majestueuse bande-son de Danny Elfman, ce jeu d’aventure vous propose d’incarner Jack Skelligton. Une nouvelle fois, il doit sauver Noël !
La mécanique centrale repose sur une trahison nécessaire : la voleuse d’âmes. Ce fouet, joliment animé, permet au squelette de récolter des monnaies et d’améliorer ses costumes. Gagnant ainsi en puissance, il déjoue les plans du terrible Oogie Boogie, revenu d’entre les morts. Les fans aiment cette histoire originale, fidèle à l’esprit de Tim Burton. Elle offre un nouveau regard sur les événements du long-métrage.
La presse regrette néanmoins une jouabilité moyenne, imprécise et souvent brouillonne. La caméra folle, typique de l’époque, complique la manœuvrabilité de Jack. Malgré seulement 65 % d’avis favorables de la critique, L’Étrange Noël de monsieur Jack : La Revanche d’Oogie séduit les joueurs. Il obtient un userscore de 8,7 sur Metacritic.
13. Evil Dead : Regeneration
Evil Dead : Regeneration est un beat them all bourru de Cranky Pants Games (Red Faction II, Destroy All Humans ! ). Sorti en 2005, il s’inscrit dans la saga de Sam Raimi, sans être une suite ou une adaptation. Ce what if déroule son propre contexte. En pleine époque médiévale, le Necronomicon fait des siennes : Ash doit intervenir !
Très linéaire, Evil Dead : Regeneration propose néanmoins du combat et de l’humour. Son protagoniste se fraye un passage à travers des hordes de zombies, de squelettes et de monstres à coups de tronçonneuse et de fusil à canon scié. Des finish move stylisés créent une sensation de puissance galvanisante.
Comme Evil Dead : A Fistfull of Boomstick publié deux ans plus tôt, les journalistes le détestent. Ils rejettent son scénario creux, la raideur de son gameplay et ses graphismes passables. Ils le sanctionnent avec juste 55 % d’opinions favorables sur Metacritic. Mais les possesseurs de la PlayStation 2 ne sont pas du même avis ! Ils saluent la débauche d’hémoglobine, les répliques cinglantes du héros et les explosions à répétition.
12. Bob l’éponge : Bataille pour Bikini Bottom – Réhydraté
Après plus de cinq ans sans nouvelle de l’éponge carrée, le remake du SpongeBob SquarePants : Battle for Bikini Bottom de 2003 tente de relancer la licence. Le platformer de Purple Lamp (The Guild 3) reprend l’essentiel des mécaniques de son original.
Digne d’un épisode de la série d’animation de Nickelodeon, Bob l’éponge : Bataille pour Bikini Bottom – Réhydraté présente une galerie colorée de sept personnages jouables. Il revisite les graphismes de son prédécesseur et optimise sa fluidité. Un nouveau mode de coopération contre les vagues de robots améliore sa rejouabilité.
Sorti en 2020, la critique le reçoit tièdement. Elle trouve cette nouvelle version paresseuse. Selon elle, elle se destine uniquement aux fans et manque de réelles ambitions. L’évaluation extrêmement positive sur Steam témoigne pourtant d’une véritable popularité. Bob l’éponge : Bataille pour Bikini Bottom – Réhydraté écope d’un userscore de 8,7.
11. Jurassic Park : Operation Genesis
Passionné des dinosaures ? Vous connaissez sans doute déjà le theme park le plus apprécié sur PC, PS2 et Xbox ! Dans la lignée de Dino Island et Zoo Tycoon : Dinosaur Digs, bien avant Jurassic World : Evolution, Jurassic Park : Operation Genesis nous offre une expérience unique. Il ne s’agit pas de retracer l’échec du plus iconique des parcs d’attractions, mais de le conduire au succès !
La modélisation 3D de Blue Tongue Software (Le Pôle express, de Blob, La Ferme en folie) a de quoi impressionner. Le rendu des terribles lézards se rapproche de celui du film de Steven Spielberg. Les multiples possibilités de gestion donnent au titre toute sa saveur.
La boucle de jeu s’appuie sur trois mécaniques : l’extraction d’ADN de l’ambre, la couvée des œufs de dinosaure et l’aménagement des enclos. Une fois vos espaces remplis de Tyrannosaurus rex, de Spinosaurus et de Triceratops, il ne vous reste plus qu’à observer les visiteurs déambuler dans vos allées. Un vrai rêve de gosse !
Bien que la presse soit mitigée à l’époque, avec seulement 72 % d’opinions positives, Jurassic Park : Operation Genesis est devenu un grand classique du genre.
10. Naruto : Clash of Ninja European Version
Développé par Eighting Co., Ltd. (Bloody Roar, Bleach : Heat the Soul, Marvel vs Capcom 3 : Fate of Two Worlds), Naruto : Clash of Ninja European Version débarque sous nos latitudes en 2003. Il reprend l’histoire de la série animée Naruto, basée sur le manga de Masashi Kishimoto.
Doté d’un système de combos dynamiques, il met en scène les affrontements entre une vingtaine de personnages, chacun possédant ses propres spécificités : Sasuke, Sakura, Kakashi, Rock Lee, Hinata, Orochimaru, Neji, etc. Une partie d’entre eux se débloque au fur et à mesure des combats. Malgré une réception critique moyenne, avec 74 % d’avis positifs sur Metacritic, les fans enthousiastes lui attribuent un userscore de 8,7.
Vous souhaitez prolonger le plaisir ? Lancez Naruto Shippūden : Ultimate Ninja Storm 2 de CyberConnect2 (Fuga : Melodies of Steel, Dragon Ball Z : Kakarot, Asura’s Wrath). Il rassemble pas moins de 42 ninjas dans 23 arènes interactives ! Des décors magnifiques, signés par le studio Pierrot, se dévoilent au fil de l’exploration libre de Konoha.
Il y a d’ailleurs de nombreux animés autour des jeux vidéo.
9. Scarface : The World Is Yours
Les bandits ont la cote dans le j
eu vidéo ! Les séries Yakuza, Mafia, Saints Row, True Crime et bien sûr Grand Theft Auto en témoignent. Dans Scarface : The World Is Yours, Radical Entertainment (Prototype, The Simpsons : Hit and Run) fait la part belle au charismatique Tony Montana.
Scarface : The World Is Yours se situe après le long-métrage de Brian De Palma. L’emblématique gangster parvient miraculeusement à échapper à la fusillade de fin, mais son rival, Sosa, dévaste son empire du crime. Ruiné et recherché, il se cache quelques mois avant de revenir se venger.
Le joueur dirige la reconquête du territoire. L’aventure, typique d’un GTA-like, se déroule autour du manoir du protagoniste cubain. Il faut gérer la vente de la drogue, blanchir l’argent et protéger les entrepôts des concurrents. Un vaste arsenal d’armes, de véhicules et de costumes spéciaux vous aide à concrétiser vos ambitions.
La presse boude le titre dès sa sortie. Elle se dit déçue par son scénario bancal, sa sensibilité mal calibrée et ses graphismes en dessous des standards de l’époque. Mais les bandits en herbe ne partagent pas cet avis ! Ils apprécient leur incursion à Miami en compagnie de Tony Montana et en redemandent ! Ils lui accordent un userscore de 8,7.
8. Blade Runner
En 1997, sur Commodore 64, ZX Spectrum et Amstrad CPC, Blade Runner ravit le public. Westwood Studios (Command and Conquer, The Legend of Kyrandia, Dune 2000) estime que le film de Ridley Scott est inadaptable. Le studio reprend ses visuels cyberpunks, mais suit davantage le roman de Philip K. Dick : Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?.
Manette en main, on évolue dans les décors du Los Angeles de 2019 aux côtés des personnages du long-métrage. Petite différence : l’histoire se centre sur McCoy, et non sur Rick Deckard. Trois mécaniques de gameplay cadrent l’enquête menée par le protagoniste :
- l’ESPER, qui permet d’analyser des objets et de récolter les indices ;
- le KIA, qui rassemble les preuves et fait office de menu ;
- le test d’empathie Voight-Kampff, qui sert à confondre les Réplicants.
La nature de chaque individu rencontré est déterminée de façon aléatoire au début de la partie. Vos choix (éliminer tous les synthétiques ou sympathiser avec eux) influencent directement le déroulement du jeu. Douze fins possibles participent à son excellente rejouabilité. Humains comme Réplicants l’adorent ! Ils lui offrent un userscore de 8,7. Comme les autres titres de Westwood, Blade Runner est disponible gratuitement en abandonware.
7. Spider-Man 2
Depuis sa popularisation auprès du grand public, l’homme-araignée tire son épingle du jeu dans l’industrie vidéoludique. Il voit paraitre de nombreux opus de qualité. Avec son userscore de 8,7, il est considéré comme le meilleur des Spider-Man. Création du studio Treyarch (Call of Duty), disponible sur GameCube, PS2 et Xbox, il respecte l’intrigue du long-métrage de Sam Raimi. Il intègre même des méchants iconiques tirés des comics, comme Rhino, Shocker ou Mystério.
À la différence du premier volet, Spider-Man 2 adopte une formule GTA-like. La modélisation 3D de Treyarch reste dans la moyenne de son époque. Le super-héros arpente librement la vaste ville de New York. Il se déplace au sol ou saute de toit en toit. La fluidité des animations crée un monde vivant. Pour débloquer de nouvelles compétences, diverses activités, de l’arrestation de criminels à la livraison de pizzas, permettent de gagner des points.
Vous avez envie de ressortir vos collants du placard ? Les utilisateurs de Metacritic vous conseillent aussi :
- Les Gardiens de la Galaxie de Square Enix, sorti en 2021, avec un userscore de 8,8 ;
- Marvel’s Spider-Man d’Insomniac Games, avec un userscore de 8,7 ;
- Spider-Man : Le Règne des ombres de Treyarch, avec un userscore de 8,6.
6. Aliens versus Predator 2
Avec Aliens versus Predator 2, Monolith Productions (F.E.A.R., La Terre du Milieu : L’Ombre du Mordor) nous livre un FPS musclé teinté de survival horror. Sa campagne immersive reprend les bases du long-métrage Alien vs. Predator de Paul W. S. Anderson.
Les événements du jeu se déroulent 50 ans après Alien de Ridley Scott. Sur la planète LV-1201, la Weyland-Yutani découvre les ruines d’une civilisation ancienne. La compagnie y observe une forte présence de Xénomorphes, mais décide tout de même d’y organiser des recherches. Elle y implante une base. Après sa destruction mystérieuse dans une cinématique, le joueur est invité à choisir un avatar :
- le marine, dépêché pour porter secours aux éventuels survivants ;
- le Facehugger, cherchant un hôte pour se reproduire et évoluer ;
- le Predator, massacrant les deux autres camps.
Six modes multijoueurs prolongent l’expérience en lan ou sur Internet.
Aliens versus Predator 2 reçoit les louanges de la critique. Avec 85 % d’avis positifs, il est une vraie amélioration de son prédécesseur. Les journalistes approuvent son histoire efficace, ses graphismes excellents et son gameplay riche.
5. Batman : Arkham City
Les Batman : Arkham donnent l’occasion au justicier de Gotham de briller sur la scène vidéoludique. Appréciée des joueurs comme de la critique, la série culte est éditée par WB Games sur les consoles Nintendo, PlayStation, Xbox et sur PC. Elle comprend quatre titres principaux :
- Batman : Arkham Asylum (91 % de critiques favorables, userscore de 8,6) ;
- Batman : Arkham City (91 % de critiques favorables, userscore de 8,7) ;
- Batman : Arkham Origins (74 % de critiques favorables, userscore de 7,5) ;
- Batman : Arkham Knight (87 % de critiques favorables, userscore de 7,9).
Chaque volet possède ses propres atouts, mais le plus aimé reste sans conteste Batman : Arkham City.
La narration débute un an et demi après les événements du premier opus. Quincy Sharp, directeur de l’asile d’Arkham, s’attribue tout le mérite de la capture du Joker. Il profite de sa nouvelle notoriété pour racheter les bas quartiers de Gotham et les transformer en prison à ciel ouvert. Les détenus y vivent librement, mais ne peuvent en partir. Bruce Wayne dénonce le projet. Les hommes de Sharp l’arrêtent alors et le jettent dans la ville. Entre les combats et les énigmes, Batman devra se battre pour survivre dans la cité du crime.
Batman : Arkham City est acclamé par la presse spécialisée. Elle lui attribue des notes quasi maximales. Du gameplay aux graphismes, il apporte de nombreuses améliorations à la saga. Le nouveau système free flow fluidifie et confère une réelle nervosité aux affrontements. Les mécaniques d’infiltration soignées fonctionnent parfaitement. L’histoire est prenante, le monde vivant, et les adversaires charismatiques. Que demander de plus ?
4. The Walking Dead : A Telltale Games Series
En pleine ascension de The Walking Dead, Telltale Games (Sam and Max, Minecraft : Story Mode, The Wolf Among Us) nous livre une interprétation touchante des comics de Robert Kirkman. Ce Point’n Click évolue plus dans l’univers des bandes dessinées que dans celui du show télévisé.
Il se concentre sur Clémentine, une jeune orpheline d’Atlanta qui tente de survivre dans un monde envahi par les rôdeurs. Il se découpe en quatre épisodes. Ils retracent l’aventure de Clémentine sous la forme d’un jeu interactif centré sur la prise de décision. Les choix dramatiques, et définitifs, parsèment le récit. Ils conduisent le joueur vers différentes évolutions, différentes fins et l’impliquent émotionnellement.
Après la faillite du créateur historique en 2018, Skybound Games reprend le flambeau. Robert Kirkman en personne dirige le studio ! Il se spécialise dans la réédition de grands classiques, telles les séries Baldur’s Gate et Nevewinter Nights.
En 2019, The Walking Dead : A Telltale Games Series – Collection conclut la saga. Les joueurs et les critiques l’adorent ! Ils applaudissent son intensité dramatique, sa narration profonde et ses personnages splendides. La compilation reçoit 89 % d’opinions favorables et un userscore de 8,9.
3. Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3
Les fans de l’univers d’Akira Toriyama ne réclament qu’une seule chose depuis toujours : la bagarre ! Ils aiment confronter leurs personnages favoris pour savoir lequel est le plus fort. Malheureusement, la licence Dragon Ball Z a souffert de nombreuses adaptations ratées.
En 2005, Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi insuffle un nouvel espoir. Développé par Spike (One Piece : Burning Blood, Pokémon Donjon Mystère : Les Portes de l’infini, Jump Force), il pose les bases d’un fighter ambitieux, mais perfectible.
Le troisième opus atteint le sommet de son art ! Il répond à tous les fantasmes des joueurs ! Outre le scénario qui reprend les moments forts de Dragon Ball, Dragon Ball Z et Dragon Ball GT, Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3 mise sur ses modes multijoueurs. Le support online permet de se tataner facilement à distance.
Habillés d’un cel-shading dans l’esprit de l’œuvre originale, plus de 160 personnages jouables s’affrontent au sein de 30 arènes uniques. Les coups spéciaux, les combos et les enchainements dynamisent le style des combats.
Le studio Spike n’a cependant pas su séduire la presse spécialisée. Le titre récolte seulement 73 % d’opinions favorables sur Metacritic. Les fans, eux, le portent aux nues ! Son userscore de 9,0 le propulse sur la troisième marche du podium !
2. Stars Wars : Knights of The Old Republic
Qu’y a-t-il de mieux que des affrontements épiques entre des personnages iconiques d’une licence mondialement connue ? Des confrontations dantesques dans une narration aux implications démesurées ! Conçu par BioWare (Mass Effect, Dragon Age, Baldur’s Gate, Neverwinter Nights), Stars Wars : Knights of The Old Republic place la barre très haut.
Votre périple commence quatre millénaires avant la trilogie originale de George Lucas, « dans une galaxie lointaine, très lointaine ». Des aventuriers s’en vont préparer l’ordre Jedi face à la menace Sith. Un jeune humain, souffrant d’amnésie, vous mène aux confins de l’univers, où lumière et ténèbres se livrent une lutte sans merci. Diverses quêtes annexes donnent vie aux mondes parcourus et influent sur les fins alternatives.
Le succès de KOTOR popularise à lui seul l’univers étendu de Stars Wars ! Il dévoile les planètes et les créatures imaginées par Lucas avec une fidélité sans précédent ! Les trois axes principaux : exploration, combat et dialogue, s’emboitent à la perfection. Riche et intense, le jeu est le meilleur de la franchise, avec 93 % d’opinions favorables et un userscore de 9,0.
En septembre 2021, Sony annonce la sortie d’un remake de Knights of the Old Republic par Aspyr Media. Il sera disponible au plus tard en 2023 sur PS5 et PC. Vous n’en pouvez plus d’attendre ? Stars Wars regorge de pépites à découvrir ou à redécouvrir :
- Stars Wars Battlefront II de Pandemic Studios et Savage Entertainment, avec 84 % d’opinions positives et un userscore de 9,0 ;
- Star Wars Jedi Knight II : Jedi Outcast de LucasArts, avec 89 % d’opinions positives et un userscore de 8,7 ;
- Stars Wars Jedi Knight : Dark Forces II de LucasArts, avec 91 % d’opinions positives et un userscore de 8,6 ;
- Star Wars : Rogue Squadron II – Rogue Leader de Factor 5, avec 90 % d’opinions positives et un userscore de 8,6.
1. GoldenEye 007 (1997)
Disponible seulement sur Nintendo 64, GoldenEye 007 s’impose comme l’adaptation de long-métrage la plus réussie ! Classique indétrônable, il retrace les grandes lignes du film éponyme de Martin Campbell. Si les joueurs lui décernent un userscore de 9,0, la presse va plus loin ! Elle le couvre d’éloges (96 % de critiques favorables sur Metacritic) ! Il se hisse à la 29e place de la plateforme, juste derrière GTA V, The Legend of Zelda : Breath of the Wild et BioShock. Seule l’absence de VF le prive d’une notation parfaite en France.
Le titre du studio britannique suit le célèbre agent secret dans ses aventures. Il se permet une certaine liberté, mais demeure extrêmement fidèle au matériau d’origine. La qualité de ses graphismes, le réalisme de son intelligence artificielle et la fluidité de ses animations séduisent le grand public. La quasi-absence de brouillard, véritable exploit technique, impressionne les journalistes.
GoldenEye 007 popularise les doom-like et fait des FPS sur console un vrai genre. L’introduction du deathmatch à la manette révolutionne l’industrie. Malgré le succès relatif de la Nintendo 64, le titre culte du mythique Rareware (Donkey Kong Country, Banjo-Kazooie, Donkey Kong 64, Perfect Dark) s’écoule à huit millions d’exemplaires. Il s’inscrit dans l’histoire comme le 60e jeu le plus vendu, tous supports confondus.
Un remake parait en novembre 2010 sur PlayStation, Wii et Xbox, sous le nom GoldenEye : Reloaded. Moins bon que l’original, il essuie un échec critique avec un userscore de 6,3. Eurocom, son développeur, fait faillite l’année suivante. Vous souhaitez prolonger l’expérience James Bond ? Tournez-vous plutôt vers Bons Baisers de Russie sur PlayStation 2, GameCube, PSP ou Xbox.
Bonus : les meilleurs jeux Lego
Avec plus de 35 adaptations à son actif, Traveller’s Tales est le spécialiste du genre ! Toutes ses créations proposent une réinterprétation bourrée d’humour en Lego de vos univers cinématographiques préférés.
Depuis Lego Stars Wars, le jeu vidéo sorti en 2005, le studio conserve la même formule qui a fait son succès. Il divise ses opus en plusieurs longs niveaux remplis d’objectifs et de collectibles. Pensé sur le modèle de Super Mario 64, l’open world facilite la navigation entre les différents chapitres. Des dizaines de personnages à débloquer déverrouillent des accès cachés, des bonus dissimulés et des missions secrètes.
Vous voulez vous essayer à la fantaisie Lego ? Voici les six meilleurs jeux selon les utilisateurs de Metacritic :
- Lego Harry Potter : Années 5 à 7, noté 8,2 ;
- Lego Marvel, noté 8,2 ;
- Lego Star Wars II : La Trilogie originale, noté 8,1 ;
- Lego : Le Seigneur des anneaux, noté 8,0 ;
- Lego Batman, le jeu vidéo, noté 7,9 ;
- Lego Indiana Jones : La Trilogie originale, noté 7,8.
Voir aussi la liste des films tirés d’un jeu vidéo établie par Gaming Campus.
Top 10 des films adaptés d’un jeu vidéo
Fan de la manette et du grand écran ? Difficile de conjuguer vos deux passions ! Les adaptations vidéoludiques souffrent souvent d’une mise en scène médiocre et d’une écriture navrante. Pour vous faciliter la vie, nous avons sélectionné dix longs-métrages salués par les spectateurs de Metacritic. L’occasion de redécouvrir vos univers favoris !
10. Final Fantasy : Les Créatures de l’esprit
Final Fantasy : Les Créatures de l’esprit brille par sa technologie. Concepteur historique de la licence éponyme, son réalisateur et scénariste, Hironobu Sakagushi, nous livre ici une impressionnante modélisation en trois dimensions. Elle représente les humains avec réalisme et nous offre des décors à couper le souffle ! Malgré une écriture pas toujours au niveau, ce film d’animation s’est constitué au fil des années une base de spectateurs fidèles. Il peut aujourd’hui se vanter d’un userscore de 6,2 sur Metacritic.
Les plus :
- une prouesse technique pour son époque ;
- une ambiance Final Fantasy marquée ;
- un univers cohérent.
Quelle est l’histoire de Final Fantasy : Les Créatures de l’Esprit ?
En 2065, les fantômes envahissent notre Terre. Ces entités inconnues absorbent l’esprit de Gaïa des vivants et entrainent une mort inéluctable. Pour survivre, l’humanité n’a d’autre choix que de se retrancher dans des bastions. Des boucliers énergétiques impénétrables permettent aux derniers hommes de se protéger, mais ils ne résisteront pas éternellement. Le général Hein ne voit qu’une seule solution : le canon spatial Zeus. Une véritable épée de Damoclès !
Pour sauver la vie sur notre planète, le docteur Aki Ross mène des recherches sur les spectres. Ses efforts finissent par payer lorsqu’elle découvre les huit esprits. Réunis, ils rétabliront l’écosystème terrestre. La scientifique se lance alors dans une course contre la montre pour contrer les plans du général Hein.
De quel jeu ce film s’inspire-t-il ?
Ce long-métrage n’adapte le scénario d’aucun titre de la licence. En revanche, il reprend les codes fondateurs du RPG de Square. Sakagushi développe l’âme de la saga. On y retrouve les thèmes de l’écologie, de la pureté des héros, l’équipe de quatre personnages, etc. Son world building de science-fiction, teinté d’animisme, rappelle de nombreux opus de la série. Les fans ne seront pas dépaysés !
Pourquoi voir Final Fantasy : Les Créatures de l’esprit ?
Entièrement en motion capture, sa modélisation en trois dimensions reste impressionnante, même de nos jours. La presse de l’époque a su s’en émouvoir, bien que le metascore de 49 % et le tomatometer de 44 %témoignent de son avis mitigé. Elle lui reproche un manque d’expressivité dans le rendu, une caractérisation stéréotypée et des dialogues naïfs. Son intrigue prévisible et linéaire l’achève.
Malgré ses défauts, Final Fantasy : Les Créatures de l’esprit opère un vrai tour de force. Sa technologie innovante ouvre la voie aux futurs classiques (Le Pôle express). Il demeure un film ambitieux, parfois touchant. Idéal pour les accros de la saga !
9. Loups-garous
Réalisé par Josh Ruben (Scare Me) et écrit par Mishna Wolff, Loups-garous mise autant sur l’humour que sur l’horreur. Très apprécié des critiques de cinéma, les spectateurs lui reprochent cependant un rythme lent, des dialogues à rallonge et un manque d’action. Ils lui accordent un userscore de 6,3 sur Metacritic.
Les plus :
- une adaptation fidèle dans un monde moderne ;
- des dialogues soignés ;
- une comédie parsemée de touches d’horreur.
Quelle est l’histoire de Loups-garous ?
Le garde forestier Finn Wheeler s’installe dans la petite ville américaine de Beaverfield. Prêt à s’intégrer à la communauté, il part à la rencontre de ses voisins. Il découvre rapidement que des conflits divisent les habitants de la ville. Les rancœurs s’accumulent autour du projet de gazoduc de Sam Parker, et les phénomènes étranges se multiplient.
Lors d’une tempête de neige, les villageois se retrouvent piégés à huis clos dans un pavillon de banlieue. L’agression d’un chien et le sabotage du générateur électrique font monter la tension. L’enquête débute à la découverte d’un premier corps. L’un d’eux est un loup-garou, mais lequel ?
De quel jeu ce film s’inspire-t-il ?
Sorti sur PSVR et Oculus Rift, Werewolf Within de Red Storm nait du célèbre jeu de société d’ambiance Les Loups-garous de Thiercelieux. Il recrée l’expérience sociale d’une véritable partie en physique. Le tracking de la position des manettes et la reproduction des émotions de la voix retranscrivent les mimiques propres à chaque joueur. Le film reprend les bases de cet univers et propose une réinterprétation moderne dans un cadre contemporain.
Pourquoi voir Loups-garous ?
Entre humour et frissons, Josh Rushen tente d’apporter un regard inédit sur les adaptations vidéoludiques. Ses quelques longueurs n’entachent pas la tension ressentie au visionnage, et il parvient à capter l’esprit de l’œuvre originale. Vous aimez les indépendants et la nouveauté ? Alors foncez !
8. Mortal Kombat (2021)
Le Mortal Kombat de 2021 relance la franchise au cinéma. Réalisé par le jeune et talentueux Simon McQuoid, il délivre aux amateurs d’arts martiaux leur dose d’adrénaline. Greg Russo, Dave Callaham et Oren Uzie dévoilent ici un scénario étonnement complexe. En dépit de critiques défavorables, le film a su séduire son public. Il récolte un userscore de 6,3 sur Metacritic.
Les plus :
- le renouveau d’une licence populaire ;
- une galerie de combattants impressionnante ;
- des scènes d’affrontements rythmées ;
- des fatalities sur grand écran.
Quelle est l’histoire de Mortal Kombat (2021) ?
Mortal Kombat (2021) s’ouvre sur un Japon en pleine époque d’Edo. Sub-Zero assassine la famille du champion d’Earthrealm, Hanzo Hasashi. Il condamne l’âme du guerrier au Nétremonde. Au dernier moment, Raiden, divinité de la foudre, emporte la fille de Hanzo, seule survivante du massacre.
Plusieurs siècles plus tard, Earthrealm est en mauvaise posture. Ses champions affaiblis ont perdu les neuf précédents Mortal Kombat. S’ils échouent au prochain tournoi, le sorcier mangeur d’âmes Shang Tsung, seigneur d’Outworld, régnera sur la Terre. Seule solution ? Retrouver le sang de Hanzo Hasashi capable d’unifier une génération entière de combattants.
Pour éviter le retour de son pire ennemi, Sub-Zero revient sur Terre. Il attaque la famille de Cole Young, un ancien sportif de MMA. Alors que tout semble perdu, Jackson « Jax » Briggs et Sonya Blade le sauvent des griffes du ninja d’Outworld. Ils lui révèlent l’existence du Mortal Kombat. Un tournoi sans merci débute, et Cole devra y participer.
De quel jeu ce film s’inspire-t-il ?
Comme ses prédécesseurs, Mortal Kombat (2021) reprend les personnages, la direction artistique et le lore de la licence de Midway. La violence visuelle et les emblématiques fatalities sont au cœur du projet. Cependant, il se pense davantage comme une remise à zéro de la franchise cinématographique. Il multiplie les hommages aux films et aux séries des années 90.
Pourquoi voir Mortal Kombat (2021) ?
Pour séduire les spectateurs, McQuoid mise sur les visuels. La qualité des effets spéciaux, le dynamisme des séquences d’action, l’enthousiasme de la musique et l’excellence du jeu d’acteur retranscrivent fidèlement l’ambiance de la licence. Les critiques déplorent néanmoins une introduction grossière des personnages et une mise en scène peu imaginative. Qu’importe ! Mortal Kombat rend hommage au riche casting de Midway et fait la part belle à des affrontements d’anthologie. Que demander de plus ?
7. Angry Birds : Copains comme cochons
En 2019, John Rice (The Happy Elf ; The Simpson, le film) et Thurop Van Ormah (Les Supers Nanas, Camp Lazlo, Adventure Time, Le Petit Prince de 2015) réalisent Angry Birds : Copains comme cochons. Le travail conjoint de Columbia Pictures, de Sony Pictures Animation et de Rovio Animation améliore véritablement le premier volet. Le film apporte de nouveaux personnages, des décors inédits et des enjeux surprenants. Entre action, aventure et comédie, il gagne le cœur des grands comme des petits. Les spectateurs de Metacritic lui attribuent un userscore de 6,9.
Les plus :
- un humour efficace ;
- des personnages attachants ;
- une animation réussie ;
- des doubleurs investis.
De quel jeu ce film s’inspire-t-il ?
Angry Birds : Copains comme cochons porte à l’écran l’univers d’Angry Birds 1 & 2 de Rovio Entertainment. Parue en 2009, cette série populaire de puzzles cumule deux milliards de téléchargements toutes plateformes confondues. Neuf oiseaux, au large éventail de capacités spéciales, diversifient le gameplay. L’adaptation cinématographique reprend ces personnages et offre à chacun sa propre personnalité.
Quelle est l’histoire d’Angry Birds : Copains comme cochons ?
Trois ans après la destruction de l’île du Cochon, nos héros vivent en paix sur l’île aux Oiseaux. Mais tout change lorsque le roi Léonard Barbe de Boue relance la guerre et multiplie les farces.
L’apparition d’une menace imprévue rebat les cartes : Zeta, cheffe de l’île de l’Aigle, veut chasser les deux peuples rivaux à l’aide d’un canon à boules de glace. Cochons et oiseaux concluent une alliance. Ils forment un groupe riche en protagonistes inédits. À bord d’un sous-marin, ils partent affronter leur ennemi commun.
Pourquoi voir Angry Birds : Copains comme cochons ?
Sans être prodigieux, ce long-métrage d’animation fait ce qu’on attend de lui : il divertit. Ses nombreux gags visuels amusent les plus petits sans laisser les adultes de marbre. Vous êtes parent d’un enfant de moins de douze ans ? Alors n’hésitez pas ! Vous passerez assurément un bon moment !
6. Prince of Persia : Les Sables du Temps
Réalisé par Mike Newell en 2010, Prince of Persia : Les Sables du Temps est un film d’action fantastique coécrit par Jordan Mechner, Boaz Yajin, Doug Miro et Carlo Bernard. Il est considéré à sa sortie comme la meilleure adaptation vidéoludique. Les spectateurs de Metacritic lui décernent un userscore de 7,2.
Les plus :
- une intrigue qui reprend les grandes lignes du jeu culte ;
- une direction artistique soignée ;
- des effets spéciaux ambitieux ;
- des scènes d’action dynamiques.
Quelle est l’histoire de Prince of Persia : Les Sables du Temps ?
Pour sauver son ami, Dastan, jeune gamin des rues, défie la garde. Il impressionne le roi Sharaman par son courage et devient son fils adoptif. Quinze ans plus tard, le frère du souverain apporte aux deux enfants biologiques de Sharaman, Tus et Gasiv, les preuves que la ville sainte d’Alamut complote avec les ennemis de la Perse.
Tus prend alors la tête de l’armée et assiège la cité. Au cours de la bataille, Dastan s’empare de la dague sacrée d’un garde royal d’Alamut. Vainqueur, Tus force la princesse Tamina à l’épouser. Il confie à son frère adoptif une robe qu’il compte offrir à son père. Lors des célébrations, Dastan remet le présent au roi. Le vêtement empoisonné tue Sharaman, et Tus et Gasiv l’accusent du meurtre. Dastan s’enfuit avec Tamina. Ennemi public numéro un, il est prêt à tout pour laver son honneur.
De quel jeu ce film s’inspire-t-il ?
Prince of Persia : Les Sables du Temps se base sur le titre éponyme d’Ubisoft sorti en 2003. Il intègre des éléments de la suite de la trilogie (L’ me du Guerrier et Les Deux Royaumes). Original pour l’époque, son gameplay se rapproche du parcours. Il mélange deux styles :
- une action nerveuse via des phases de combat à la troisième personne ;
- des plateformes centrées sur un level design en puzzle.
En complément de la dague temporelle de Dastan, des pouvoirs variés se débloquent au fil de l’aventure et renouvellent l’expérience.
Véritable succès commercial, Prince of Persia : Les Sables du Temps profite d’une grande popularité auprès de ses fans. Sa notoriété en fait un classique du genre. Il remporte de nombreux prix prestigieux, comme l’Imagina Games Awards, les Game Critics Award de l’E3 ou les Interactive Achievement Awards. Un remake modernise la formule en 2021.
Pourquoi voir Prince of Persia : Les Sables du Temps ?
Si le long-métrage de Mike Newel n’est pas exempt de défauts, il retrace fidèlement la trame des jeux d’origine. Ses cascades impressionnantes dans des décors majestueux vous tiennent en haleine. Il respecte profondément ses personnages et traite ses enjeux avec sérieux.
5. Pokémon : Détective Pikachu
Produit par Legendary Pictures et par Toho, Pokémon : Détective Pikachu est le premier film live tiré d’une licence Nintendo depuis Super Mario Bros. La réalisation facétieuse de Rob Letterman (Gang de requins, Les Voyages du Gulliver) lui donne un véritable enthousiasme. Écrit par Dan Hernandez, Benji Samit et Derek Connolly, il obtient un userscore de 7,5 sur Metacritic.
Les plus :
- des Pokémon réalistes à l’écran ;
- une direction artistique incroyable ;
- un respect infini pour le matériau d’origine ;
- Ryan Reynolds dans le rôle de Pikachu ;
- un récit touchant doublé d’une fin étonnante.
Quelle est l’histoire de Pokémon : Détective Pikachu ?
À la mort de sa mère, Tim Goodman abandonne son rêve de dresseurs de Pokémon. Il devient expert en assurances et s’éloigne de son père Harry, inspecteur de police. À ses 21 ans, il apprend sa disparition dans un accident de la route. Il se rend aussitôt dans la ville de Ryme City. Il y découvre une utopie où humains et Pokémon vivent en harmonie.
Alors qu’il visite l’appartement de son paternel pour le remettre en ordre, Tim rencontre son ancien partenaire : un Pikachu amnésique qui parle. L’étrange Pokémon lui affirme que le corps d’Harry n’a jamais été retrouvé. Où est-il passé ? Pikachu mène l’enquête !
De quel jeu ce film s’inspire-t-il ?
Sorti sur 3DS en 2016 au Japon, Détective Pikachu se destine au marché intérieur de l’archipel. Basé sur la résolution d’énigmes, il nous lance sur les traces du père de Tim en compagnie d’un Pikachu acerbe et arrogant. Le titre arrive en Occident deux ans plus tard. Il y reçoit un accueil mitigé, mais reste globalement apprécié avec 71 % d’opinions positives sur Metacritic. Le studio Creatures Inc. prévoit un second opus en 2021 sur Switch.
Pourquoi voir Pokémon : Détective Pikachu?
Rob Letterman nous balance une véritable claque visuelle dans un monde imaginaire vivant et organique. L’enquête haletante se suit avec plaisir et ravira tous les fans de la licence. On peut seulement regretter que les meilleures blagues apparaissent dès le trailer.
4. Silent Hill
Réalisé en 2006 par Christophe Gans (Le Pacte des loups, La Belle et la Bête), Silent Hill se déroule dans une ville maudite. L’horreur psychologique étouffante et les personnages attachants participent au succès du long-métrage. Écrit par Roger Avary, Christophe Gans et Nicolas Boukhrief, il récolte un userscore de 7,9 sur Metacritic.
Les plus :
- un film fidèle au matériau d’origine ;
- des effets spéciaux convaincants ;
- une réalisation soignée ;
- une atmosphère horrifique oppressante.
Quelle est l’histoire de Silent Hill ?
Sharon Da Silva souffre de somnambulisme et de cauchemars. Elle se projette sans cesse à Silent Hill, une ville abandonnée de la Virginie-Occidentale. Sa mère, Rose, s’inquiète. Elle décide d’entrainer sa fille sur les lieux, contre l’avis de son mari, Christopher.
Là-bas, Rose se confronte à Cybil Benett, un officier de police qui se méfie de son comportement. Elle s’enfuit avec sa fille, mais se cogne et perd connaissance. À son réveil, elle erre dans la dimension brumeuse de Silent Hill. Sharon a disparu.
De quel jeu ce film s’inspire-t-il ?
En 1999, Konami édite sur PlayStation Silent Hill. Son approche psychologique unique révolutionne l’horreur. Le jeu puise dans de nombreuses influences, de l’Échelle de Jacob aux œuvres d’H. P. Lovecraft. Sa mise en scène aboutie, ses personnages expressifs et la bande-son d’Akira Yamaoka contribuent à sa popularité. Il concurrence rapidement la saga des Resident Evil.
Silent Hill opte pour une vue à la troisième personne. Le joueur ressent une réelle vulnérabilité : aucun HUD, une faible endurance, des difficultés à viser, peu de munitions, etc. Le brouillard, imposé par les limitations techniques de la console, renforce la sensation d’étouffer.
Le scénariste principal, Avary, écrit manette en main. Il extrait les concepts fondamentaux des trois premiers Silent Hill. Il conserve les thématiques du récit et modifie les monstres. Il compose ainsi une intrigue inédite, mais fidèle aux intentions du créateur. Avec Samuel Hadida, il tente de reproduire l’enchainement logique des différents niveaux à l’écran.
Gans manie sa caméra comme dans le jeu vidéo. Il réduit au minimum les effets de synthèse. Des danseurs professionnels en costume donnent aux monstres une démarche erratique. Pour un rendu proche du média d’origine, Akira Yamaoka signe la bande-son.
Pourquoi voir Silent Hill ?
Silent Hill souffre d’un défaut : sa narration soporifique. La trame de Sean Bean, ajoutée au dernier moment par le studio, amplifie le problème. Elle dénature le propos de l’histoire, casse ses thématiques et n’apporte aucun véritable nouvel enjeu. Si vous parvenez à passer outre, vous découvrirez néanmoins un film haletant, à l’horreur psychologique élégante, aux effets visuels sobres et à la mise en scène inventive.
3. Mortal Kombat (1995)
Avec un userscore de 8,1 sur Metacritic, le Mortal Kombat de New Line Cinema entre dans le top 3 des meilleures adaptations de jeux vidéo. La réalisation de Paul W. S. Anderson (Resident Evil, Alien vs. Predator, Monster Hunter) et l’écriture de Kevin Droney offrent au premier volet de cette trilogie inachevée une saveur rétro particulière.
Les plus :
- un film entre humour et arts martiaux ;
- des décors exotiques ;
- des séquences d’action dynamiques ;
- des acteurs impliqués ;
- une bande-son électronique typique pour l’époque ;
- Christophe Lambert.
Quelle est l’histoire de Mortal Kombat (1995) ?
Pour stopper l’invasion d’Outworld sur Terre, les dieux anciens organisent à chaque génération un Mortal Kombat. Il réunit les guerriers des deux mondes dans une lutte à mort sanglante. Outworld a gagné les neuf précédents tournois. S’il remporte une dixième victoire, Shao Kahn s’emparera de tout !
Pour sauver notre planète, Rayden, dieu du tonnerre, rassemble ses combattants. Il choisit l’officier des forces spéciales Sonya Blade, le moine Shaolin Liu Kang et la star de cinéma Johnny Cage. Mais avant l’affrontement final, chacun doit résoudre ses propres problèmes. Seront-ils prêts à temps ?
De quel jeu ce film s’inspire-t-il ?
L’adaptation de 1995 reprend l’univers de Mortal Kombat de Midway. Sorti en octobre 1992 sur arcade, ce jeu de combat brutal se construit sur les bases du Street Fighter de Capcom. Il se démarque par son imagerie ultraviolente et ses fatalities emblématiques.
Les dix personnages du casting original sont présents ! Des éléments de Mortal Kombat II (1993) les accompagnent : la dimension d’Outworld, les prêtres de l’ombre, le sorcier Shao Kahn, etc. Les références se multiplient à l’écran. Paul W. S. Anderson reproduit les fatalities, mais les édulcore pour éviter la censure.
Pourquoi voir Mortal Kombat (1995) ?
La critique de l’époque se révèle dure avec Mortal Kombat. Selon elle, le film n’est qu’une publicité gore à rallonge, un divertissement décérébré pour adolescent. Elle affirme que son scénario nanardesque ruine l’intensité des combats. Seuls les visuels grandioses de la Thaïlande et l’atmosphère fantastique sauveraient le visionnage.
Aujourd’hui, la réalisation de Paul W. S. Anderson est devenue une madeleine de Proust. Elle s’emplit d’éléments kitchs, de références nostalgiques et de clins d’œil rétro. Avec le temps, même la critique revoit son jugement acerbe. Le long-métrage affiche désormais un metascore à 60 % d’opinions positives et un tomatometer à 45 %.
2. Sonic, le film
Entre images de synthèse et live action, la création originale de Jeff Fowler revient de loin. Les premiers designs présentés au public provoquent une levée de boucliers. Ils menacent Sonic, le film avant même sa sortie. L’écriture maitrisée de Pat Casey et de Josh Miler le sauve du naufrage. Destinée aux enfants, cette aventure colorée récolte un userscore de 8,1 sur Metacritic et une audience score de 93 % sur Rotten Tomatoes.
Les plus :
- des effets spéciaux excellents ;
- Jim Carrey dans le rôle de Dr Robotnik ;
- de nombreux clins d’œil nostalgiques aux fans de la licence ;
- des messages positifs pour les enfants.
Quelle est l’histoire de Sonic, le film ?
Sur une planète lointaine, la tribu des échidnés pourchasse un étrange hérisson bleu. Il court à une vitesse supersonique et parvient à leur échapper. Pour éviter que ses pouvoirs ne tombent entre de mauvaises mains, Sonic s’enfuit à travers les dimensions. Il se cache dans la ville de Green Hills dans le Montana.
Sonic y vit pendant dix longues années, mais il finit par s’ennuyer. Désœuvré, il se met à courir en cercle à vive allure et déclenche une impulsion IEM. Elle entraine une panne de courant à grande échelle, qui attire l’attention du ministre de la Défense et de son scientifique en chef, le Dr Robtonik.
De quel jeu ce film s’inspire-t-il ?
Sonic, le film reprend le background et les personnages de la licence Sonic The Hedgehog. Ces plateformers basés sur la vitesse sont les principaux concurrents de Mario dans les années 90.
Le long-métrage développe une histoire originale. Il ne reprend l’univers de la mascotte de SEGA que dans ses grandes lignes. Au final, il se rapproche plus des séries d’animation japonaises sorties entre 1990 et 2010 que des jeux sur console de salon.
Pourquoi voir Sonic, le film ?
Si les critiques restent partagés, lui reprochant un récit simpliste et des clichés visuels omniprésents, le public adore ! Ce long-métrage familial séduit particulièrement les enfants. Les parents apprécieront son message positif et son divertissement toujours au rendez-vous. Vous êtes un fan nostalgique ? Alors les nombreux clins d’œil vous raviront !
1. Warcraft : Le Commencement
Avec un userscore de 8,2 sur Metacritic et une audience score de 76 % sur Rotten Tomatoes, la meilleure adaptation vidéoludique n’est autre que Warcraft : Le Commencement ! Duncan Jones nous livre une interprétation impressionnante d’un Azeroth ravagé par la guerre. Le rendu réaliste des effets spéciaux et l’écriture efficace de Charles Leavitt matérialisent pleinement cet univers incontournable de notre média favori.
Les plus :
- des personnages hauts en couleur ;
- une adaptation solide ;
- un profond respect pour la création de Blizzard ;
- des effets visuels époustouflants ;
- un monde de fantasy vivant ;
- de nombreuses références à la pop culture et à World of Warcraft ;
- une intrigue qui prend quelques libertés audacieuses.
Quelle est l’histoire de Warcraft : Le Commencement ?
Dreanor se meurt : le Fel ronge le monde natal des orcs. Après leur guerre contre les Draeneï, les peaux-vertes n’ont plus aucun combat à mener. Gul’dan leur promet un monde meilleur et unit les clans sous une même bannière. Au prix de la vie des prisonniers, il ouvre un portail vers Azeroth.
La Horde profite de l’absence de préparation des autochtones. Elle ravage les colonies du royaume de Stormwind et avance vers la capitale. Les forces du commandant Anduin Lothar sont totalement dépassées. Comment vaincre ces démons ? Une seule solution : demander de l’aide à Medivh, le gardien de Tirisfal !
De quel jeu ce film s’inspire-t-il ?
Le long-métrage de Duncan Jones s’appuie sur le lore de Warcraft : Orcs and Humans, un classique de la stratégie en temps réel, publié en 1994. Le background se révélant sommaire, le réalisateur pioche dans le célèbre MMORPG World of Warcraft et ses nombreuses extensions. Il s’inspire aussi de l’histoire de The Last Guardian de Jeff Grubb.
Jones ne se contente pas de retracer la trame de la première guerre d’Azeroth : il la réinterprète. Il prend de grandes libertés scénaristiques. Il change de nombreux événements cruciaux, supprime la Légion ardente et étoffe des personnages secondaires.
Pourquoi voir Warcraft : Le Commencement ?
L’impressionnant conflit entre orcs et humains ne plaira pas à tout le monde. Les cinéphiles étrangers à l’univers de Blizzard n’apprécieront sans doute pas leur voyage au royaume de Stormwind. Warcraft : Le Commencement est avant tout pensé pour les joueurs et les fans. Mais si, contrairement aux critiques, vous connaissez Mannoroth, Ner’Zhul, Thrall et Khadgar, foncez !
Bonus : le pire film adapté d’un jeu vidéo
Un seul nom nous vient en tête pour incarner le pire de la création cinématographique : Uwe Boll ! Réalisateur allemand prolifique né en 1965, il clame haut et fort être l’égal de David Lynch ou de Martin Scorsese. La presse et les spectateurs s’accordent plutôt sur une filiation avec Ed Wood.
Au cours de sa longue carrière, arrêtée en 2016, il multiplie les portages de licences vidéoludiques : Postal, BloodRayne, Far Cry, etc. Deux de ses longs-métrages apparaissent dans le top 3 des films les plus mauvais : Alone in the dark (userscore de 1,7 sur Metacritic, audience score de 1 % sur Rotten Tomatoes) et House of the Dead (userscore de 1,4 sur Metacritic, audience score de 3 % sur Rotten Tomatoes).
Véritables nanars qui alignent les clichés, aux visuels navrants et aux scénarios bancals, les projets de Uwe Boll attisent une curiosité malsaine. Comme le dit Karim Debbache dans CROSSED 5, un long-métrage comme House of the Dead « compile en une heure et demie de temps toutes les erreurs qu’il est possible de faire au cinéma ».
Vous prévoyez une soirée ciné entre amis pour rire un bon coup ? Rendez-vous sur l’isla de la muerte… à vos risques et périls !